Les voitures électriques sont incontestablement non polluantes en termes de rejets de CO2 (sauf si l’électricité qui sert à la recharger est produite par des centrales à charbon ou des turbines à gaz mais c’est un autre débat). Elles génèrent en revanche beaucoup de pollution électromagnétique… en particulier de champ magnétiques.
Lorsqu’on évoque le champ magnétique, on pense immédiatement aux bobinages. Or un véhicule électrique est propulsé par un moteur électrique. Et dans un moteur électrique on trouve de nombreux bobinages. CQFD.
On pourrait éventuellement se rassurer en se disant que cette pollution n’est nocive que pour les occupants du véhicule.
Oui et non.
En effet, ce que l’on oublie souvent, c’est que la charge va engendrer une consommation importante sur votre installation électrique. De fait, des courants importants vont circuler dans le circuit électrique de l’habitation (disjoncteur, compteur, tableau électrique…) et qui dit courant, dit champ magnétique. Encore lui !
Il est donc impératif de prendre en compte ce phénomène si votre disjoncteur se trouve à proximité de votre lit (même derrière une cloison car le champ magnétique la traverse presque sans broncher).
Dans le cas présent, pendant la charge de la Renault Zoé d’un couple de haut-savoyards, on relève un champ magnétique supérieur à 6000nT à proximité du disjoncteur et encore 67nT au centre du lit distant d’environ 2 mètres.
Rappelons au passage que les valeurs cibles sont de 50nT pour une chambre et 20nT dans le cas où la personne présente déjà des signes d’électrosensibilité.
67nT toute la nuit… c’est donc une sacré dose !
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